Danish a écrit :C'est terrible car ca affecte notre manière de jouer et on finit ravagé par la crainte du bad, ce qui fait qu'on le provoque indirectement.
Au début oui mais j'ai ensuite appris à jouer libéré de cette crainte, et à repartir de zéro mentalement à chaque nouvelle partie.
C'est pas pour autant que les choses ont changé et que les bad ont arrêté de me poursuivre, ni que les coin-flips en sont revenus à un ratio de réussite plus proche de ce qu'ils sont censés donner.
Dommage que je n'ai pas tenu un compte exact là-dessus, les chiffres auraient sans doute été évocateurs.
Danish a écrit :Plus, je préconise un changement radical de jeu, histoire de varier le plaisir (puisque de toutes façons, on déchatte, autant le faire différemment) et se remotiver en revenant à son propre style plus tard.
Ca aussi j'ai fait. Et même si mon jeu en a progressé depuis (certaines lectures ont aussi aidé évidemment), c'est pas pour autant que les résultats ont pu s'améliorer (ben oui, au poker la chance reste indispensable...). A l'arrivée j'en obtenais presque de meilleurs (résultats) lorsque j'étais en mode grosse serrure à mes tout débuts...
J'fais peut-être pas partie des top players du Sept, mais bien souvent je pense que j'aurais mérité (et pu obtenir) bien mieux si cette poisse n'était pas revenue comme un boomerang en de multiples occasions clé.
Danish a écrit :
De plus, attention à ne pas trop se focaliser sur les coups perdants. Globalement, on retient les mauvais coups car ce sont eux qui nous font perdre. On reste bloqué dessus, on ressasse alors qu'en cas de coup de chance, la partie donc la vie continue... jusqu'à la sortie du tournoi.
Poncif qui concerne peut-être certaines personnes mais pas toutes.
Je n'oublie jamais de mentionner mes coups de chatte. Mais ils sont tellement rares qu'ils en sont parfaitement inscrits dans ma tête, et je pourrais aujourd'hui presque tous les re-citer de mémoire jusqu'à l'époque où on jouait encore au Comptoir (Soeil, Delf ou encore Laow étant parmi les rares nantis à pouvoir se vanter d'avoir pris un sale coup contre moi).
Danish a écrit :
Pour un coup gagnant, il faut un coup perdant, même si on a pas toujours eu conscience d'avoir chatté, en touchant par exemple son brelan au flop

Oula si tu pars du principe de ce qui est touché aux flops on a pas fini...
En plus ça n'a strictement rien à voir.
Et de toute façon même là si j'étais un de ceux qui touchent le plus et le plus souvent, ça se saurait je pense...
Maintenant si certains préfèrent penser que j'exagère (malgré tout ce qui a pu être vu à mes tables), libre à eux, mais je leur souhaite juste de ne jamais se retrouver à ma place sur une période aussi longue (et pas seulement un ou deux mois), parce que ça risque de leur faire drôle.