Publié : 26/10/2010 11:05
Ta stat de 99% est intéressante. si seulement elle était vraie 
Le souci c'est pas la nature de telle ou telle aide technique, le vrai souci c'est que la moitié des polémiques arbitrales résultent de situations qui laissent la place à l'interprétation.
Or la vidéo n'est pas positionnée comme une aide à l'interprétation mais comme un moyen de trancher.
Le hors-jeu d'un poil de cul, la main involontaire, le tacle non maîtrisé, l'anéantissement de l'occasion de but manifeste, la double peine, la charge à l'épaule... Tout cà c'est le lot d'un arbitre durant n'importe quel match de foot. Et la vidéo ne va pas franchement aider à trancher sur ce type de cas.
Une fois sur deux, le révélateur de hors-jeu est mal placé ou n'est pas fixé au départ du ballon.
Une fois sur deux, lors d'une bousculade dans la surface, la moitié des observateurs estiment qu'il y a penalty quand l'autre estime l'inverse (exemple du pénalty sifflé sur Matuidi samedi soir)
Une fois sur deux, la double peine est jugée scandaleuse par certains et justifiée par d'autres.
La vidéo pourrait régler quelques grossières erreurs en effet (en gros, tout HJ ou toute faute flagrante que les arbitres n'ont pas vu) mais je crois sincèrement que cela arriverait trop peu souvent pour le coût et les conséquences (ralentissement du jeu, contestations vidéo systématiques) que cela entraînerait.
Sans parler que même avec la vidéo, il y aura un arbitre pour prendre la décision. Il faudra donc s'attendre à ce qu'il en prenne pour son grade lorsque la vidéo ne permettra pas de trancher à 100% OU que l'arbitre de champ le déjuge finalement, estimant être sûr de sa décision.
Les utilisations pertinentes de la vidéo, qui seraient une réelle avancée sans contrainte particulières, et qui signifieraient un réel progrès, seraient:
- pour vérifier si un but est rentré ou non
- pour sanctionner a posteriori un geste violent, une simulation ou une faute passée inaperçue (exemple de la simulation de Micoud contre Nancy en 2008)
- pour laver un joueur sanctionné ou exclu à tort (exemple Bergessio contre le mans l'an dernier)
L'utilisation de la vidéo en live, on sait ce qu'on va y perdre mais on ne sait pas très bien ce qu'on va y gagner.

Le souci c'est pas la nature de telle ou telle aide technique, le vrai souci c'est que la moitié des polémiques arbitrales résultent de situations qui laissent la place à l'interprétation.
Or la vidéo n'est pas positionnée comme une aide à l'interprétation mais comme un moyen de trancher.
Le hors-jeu d'un poil de cul, la main involontaire, le tacle non maîtrisé, l'anéantissement de l'occasion de but manifeste, la double peine, la charge à l'épaule... Tout cà c'est le lot d'un arbitre durant n'importe quel match de foot. Et la vidéo ne va pas franchement aider à trancher sur ce type de cas.
Une fois sur deux, le révélateur de hors-jeu est mal placé ou n'est pas fixé au départ du ballon.
Une fois sur deux, lors d'une bousculade dans la surface, la moitié des observateurs estiment qu'il y a penalty quand l'autre estime l'inverse (exemple du pénalty sifflé sur Matuidi samedi soir)
Une fois sur deux, la double peine est jugée scandaleuse par certains et justifiée par d'autres.
La vidéo pourrait régler quelques grossières erreurs en effet (en gros, tout HJ ou toute faute flagrante que les arbitres n'ont pas vu) mais je crois sincèrement que cela arriverait trop peu souvent pour le coût et les conséquences (ralentissement du jeu, contestations vidéo systématiques) que cela entraînerait.
Sans parler que même avec la vidéo, il y aura un arbitre pour prendre la décision. Il faudra donc s'attendre à ce qu'il en prenne pour son grade lorsque la vidéo ne permettra pas de trancher à 100% OU que l'arbitre de champ le déjuge finalement, estimant être sûr de sa décision.
Les utilisations pertinentes de la vidéo, qui seraient une réelle avancée sans contrainte particulières, et qui signifieraient un réel progrès, seraient:
- pour vérifier si un but est rentré ou non
- pour sanctionner a posteriori un geste violent, une simulation ou une faute passée inaperçue (exemple de la simulation de Micoud contre Nancy en 2008)
- pour laver un joueur sanctionné ou exclu à tort (exemple Bergessio contre le mans l'an dernier)
L'utilisation de la vidéo en live, on sait ce qu'on va y perdre mais on ne sait pas très bien ce qu'on va y gagner.