pascal3 a écrit :Le cas d'hier par exemple, l'arbitre arrête le match demande un visionnage de l'action, oui le match est arrêté...
mais à chaque fois qu'un joueur se couche au sol fait un cinema pas possible la aussi il y a un arrêt de jeu.
Bah plus trop maintenant, consigne est donnée de continuer à jouer.
pascal3 a écrit :hier l'arbitre après vérification siffle le penalty, 1mn de perdu certes mais logique respecté.
et au cas ou il y a simulation, reprise par un CFD et carton jaune pour le fautif.
nettoyage de la surface de réparation.
fini ces attaquants qui tombent trop facilement et contre ces défenseurs qui font des fautes sans que l'oeil de l'arbitre ne puissent les voir.
C'est judicieux mais à mon sens, on a pas besoin d'appliquer la vidéo en temps réel pour cà. Suffit de sanctionner (ou d'absoudre) à posteriori les tricheurs pour éradiquer le phénomène. Mais évidemment pour cà, il faudrait une vraie commission d'éthique qui a un réel pouvoir et qui appliquerait des sanctions exemplaires à chaque triche "à la micoud" (et pas seulement une fois de temps ent emps sur un Parisien)
pascal3 a écrit :quand tu vois les progrès apportés par canal+ sur ces retransmissions vidéo, je pense que la FFF pourrait se munir de ces outils pour visionner les faits de jeu demandant l'apport de la vidéo.
canal à même une caméra pouvant visualiser si le ballon est entré dans la cage ou pas.
qu'attend t on en France pour faire progresser notre football et son arbitrage.
J'insiste mais le problème vient à la fois de la vidéo et de son utilisation.
La vidéo n'est pas fiable à 100%, on est tous d'accord. elle est plus fiable que l'oeil humain certes mais pas irréfutable. Du coup, il ne s'agit pas d'une solution miracle comme beaucoup semblent le croire. Détecter qu'un but est rentré ou non, ok mais ce cas n'arrive qu'une fois tous les 3 mois à tout casser. Ca ne peut pas suffire à défendre son utilisation, d'autant que la vidéo est en général incapable de trancher sur ce cas (faute de caméra placée au bon endroit par Canal+).
Restent donc les tricheries, erreurs d'interprétation, les gestes non vus par l'arbitre et les hors-jeu.
- Les tricheries peuvent être éliminées en sanctionnant à posteriori.
- Les erreurs d'interprétation ne relèvent que du jugement humain: un arbitre qui visionnera la vidéo ne sera également qu'un humain. Lui aussi peut mal interpréter un fait de jeu, même en le revisionnant 10 fois (exemple du but des Pays Bas contre l'Italie à l'euro 2008)
- Les actes non vus par l'arbitre (comme Boumsong sur Ilan) seraient résolus par la vidéo. Ajouter deux arbitres de plus réglerait aussi le souci, tout en ayant l'avantage d'être une solution plus "naturelle"
- Restent les hors-jeu, le point le plus délicat car trop difficile à juger pour un humain à vitesse réelle. et c'est l'argument majeur des défenseurs de la vidéo. Or, si l'on omet le fait que parfois, un arrêt sur image ne suffit pas à être catégorique sur un HJ, appliquer la vidéo pour régler ce problème est quasiment impossible. Soit on arrête le jeu pour vérifier et l'action est définitivement perdue, vidéo ou pas (on va pas relancer l'action pile au moment où elle s'est arrêtée), soit on laisse toujours les actions se terminer et on regarde ensuite si c'est valable ou pas, perdant ainsi le côté spontané d'un but.
De même, qui décidera de regarder la vidéo ? L'arbitre de champ ? Et s'il ne le juge pas utile alors qu'il le faudrait, ne sera-ce pas une erreur d'arbitrage ?
Ou alors un tiers arbitre, dans sa cabine ? Si tel est le cas, aura t'il l'avantage sur l'arbitre principal ? Sera t'il seul pour juger, même des cas les plus litigieux ?
Ou alors on donne un droit à la vidéo aux entraîneurs, 3 par match par exemple ? Il faudra s'attendre à des dérives ayant pour but de hacher le jeu dans ce cas. Ou bien, si une équipe subit 4 décisions litigieuses, elle risque d'être le dindon de la farce...
Bref, rien de simple, d'autant qu'attendue comme le messie, la vidéo n'aura pas droit à l'erreur. Et ce sera également l'occasion pour les chaînes de TV d'agir directement sur les matches. Après tout, ce seront elles qui produiront les images destinées au corps arbitral: gros risque de collusion.
pascal3 a écrit :d'accord le jeu sera haché, mais dans le rugby ca ne gène pas.
le vieux lion a écrit :Même au tennis la vidéo fonctionne sur les balles litigieuses.
Le système virtuel est au point sur les cages de foot pour savoir si le ballon est rentré ou pas.
En plus le foot est le sport (hors sports américains) où il y a le plus de caméras.
Donc refusé l'arbitrage vidéo pour moi, c'est de la couille en boite.
Chaque sport est spécifique: le tennis et le rugby sont des sports hachés par nature. Il n'est pas compliqué d'arrêter le jeu pour vérifier la vidéo car les arrêts de jeu sont systématiques (après chaque point ou après chaque phase de jeu), ce qui est différent de la vocation de fluidité du football: un match peut, en théorie, se dérouler sans arrêt de jeu pendant 45 mn.
En conclusion, je dirais que la vidéo serait salvatrice dans deux cas très précis:
- la sanction à posteriori des tricheurs/simulateurs (ou leur absolution en cas de sanction injuste)
- la vérification d'un ballon rentré ou pas dans le but
Le reste peut facilement être réglé par deux arbitres présents derrière chaque but. Cette solution a été testée avec des rapport très favorables lors du dernier championnat du monde -17ans