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chat noir a écrit :Répond lui, c'est sûrement une huile.

Batman a écrit :Si on en croit wikipédia, qui cite la SNCF, un conducteur de TGV gagne 3400 € net mensuels, et ils sont une minorité de conducteurs. Et surtout, ils ne font pas grève eux. Mais à ce tarif, il est logique qu'il bénéficie d'une telle retraite.

Société 20/10/2010 à 15h40 (mise à jour à 16h15)
«Tout le monde s'en fout de votre blocage, il n'y a que nous que ça dérange!»

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Par FÉLIX PENNEL
Un millier d'étudiants a participé à cette AG. Le blocage a été reconduit.


Université de Paris 1-Tolbiac, 11 heures ce mercredi matin. Des centaines d'étudiants se pressent dans l'amphi N pour assister à l'assemblée générale qui décidera, ou pas, de la reconduite du blocage initié hier. Sur les murs ou au plafond, les slogans des «luttes» passées - comme le blocage de 2006 contre le CPE - rappellent que la faculté a souvent été active dans les mouvements sociaux.

Tour à tour, les orateurs défilent pour exposer leur opinion. Aurélien, étudiant en histoire et militant SUD, est l'un des premiers à prendre le micro. «Il faut rétablir quelques vérités. Aujourd'hui, un étudiant a besoin d'un bac +5, c'est le minimum. Avec l'augmentation de la durée de cotisation, ça veut dire que même en ayant cotisé le minimum, on partira en retraite après l'âge légal» argumente-t-il.

Pour un autre étudiant, militant au NPA, « Sarkozy veut casser notre retraite avant de s'attaquer à la Sécu» tandis que Sami, étudiant de Nanterre, raconte ce qui se passe là-bas: «Tous les casseurs qu'on a vu sont des lycéens provoqués par la police. La préfecture a donné des ordres!» s'insurge-t-il. L'amphi l'acclame.
Bataille de points de vue

Les discours se suivent et se ressemblent. La perspective d'un blocage se rapproche. Soudain un étudiant prend le micro et se lance. «Je m'appelle Wassim, et je suis militant UMP». Sifflets, insultes et applaudissements. «Vous avez le droit de faire grève mais lorsque 500 personnes votent un blocage pour tous, c'est illégitime. Laissez aux étudiants la liberté d'étudier!»

Les opposants au blocage sont comme libérés par cette première intervention. Anissa ironise sur le fait que l'UNEF, syndicat étudiant, «nous empêche d'étudier» et clame qu'une fac bloquée, «tout le monde s'en fout, il n'y a que nous que ça dérange».

Des étudiants étrangers viennent apporter leur contribution aux débats comme ce Belge qui ne «comprend rien» à la situation parce que dans son pays «on travaille jusque 65 ans et ça ne pose aucun problème» tandis qu'un Russe prévient que «la concurrence dans le monde face à la France est très forte et que ce genre de mouvements ne joue pas en sa faveur».

Un étudiant en première année de licence enfonce le clou : «le taux de réussite en première année est de 45%. Si on nous bloque, c'est pas les petits mecs qui bloquent qui vont nous donner des cours. Innovez bordel! Le blocage c'est dépassé. Allez bloquer le périph mais laissez-nous travailler!» Les anti-blocages applaudissent en masse.

L'atmosphère se retourne avec l'intervention de Pascal, salarié au service informatique de la fac, qui vient annoncer que l'ensemble du personnel de Tolbiac a voté la grève. «Le pays est paralysé. L'économie est bloquée. On ne lâchera rien!» Les pro-blocages ne cachent pas leur satisfaction.

Martine, étudiante, veut elle aussi rétablir quelques vérités. «Une AG ne sert pas qu'à bloquer une fac. Si on veut aller bloquer le périph, c'est ici qu'on se mobilisera. Pas question que j'aille affronter les CRS là-bas si on est pas quelques milliers», précise-t-elle. «On dit "ouais les lycéens ont bloqué la place de la République c'est génial". Mais les lycéens ont bloqué leurs lycées! Et après deux semaines de vacances ils vont avoir besoin d'aide pour s'y remettre.»
Vote à mains levées

Le défilé des orateurs reprend. Adrien rit lorsqu'on juge antidémocratiques les votes à mains levées. Maëlle rappelle qu'il existe «un droit de résister à l'oppression [du gouvernement, ndlr] inscrit dans la Constitution». Paul tente de faire comprendre à l'assemblée que «pendant qu'on bloque et qu'on fout rien, les autres taffent dans leur école» - il manque de peu de se prendre une pomme en pleine tête pour son intervention. Léo essaye de dévier les débats sur la durée du blocage. Augustin, militant des Jeunesses socialistes qui a «lu Trotsky», désigne les membres du gouvernement comme «des ennemis»...

Après deux heures de débats houleux, le moment de voter arrive. Les tentatives d'organiser un vote à bulletins secrets restent vaines. La tension monte encore d'un cran. L'un des organisateurs de l'AG pose la question fatidique : «Qui est pour le blocage de Paris 1-Tolbiac à effet immédiat?» La moitié des mains se lève. «Qui est contre?» L'autre moitié se lève. «Le blocage est reconduit» annonce joyeusement l'organisateur, sans avoir compté une à une les mains.

Scandale dans l'amphi N. On revote. Même résultat mitigé. Le blocage de la fac est finalement reconduit jusque vendredi, 12 heures, après que des anti-blocages ont estimé avoir perdu le vote.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... id=1305816

Eloi a écrit :juste un truc à dire :

FIFA c'est complètement Naze comme jeu !