New York: Un steward excédé par un passager quitte un avion avec les toboggans d'évacuation
Steven Slater venait de demander aux passagers du vol Pittsburgh-New York de ne pas quitter leurs sièges tant que l'appareil de la compagnie à bas coûts Jet Blue n'avait pas atteint son point de stationnement à l'aéroport JFK.
Mais, voyant qu'un passager ne l'écoutait pas et récupérait ses effets personnels dans le coffre au-dessus de son siège, Steven Slater a perdu son sang froid, a raconté l'autorité aéroportuaire new-yorkaise. Le steward de 38 ans a tenté d'interrompre le récalcitrant lorsqu'il a été heurté à la tête par une valise. Le passager, dont Steven Slater attendait des excuses, l'a en fait insulté, a rapporté le New York Times.
Il quitte l'aéroport et rentre chez lui
Ce fut la goutte d'eau qui a fait déborder le vase pour le steward qui a foncé à l'arrière de la cabine de l'Embraer 190, a saisi le téléphone de bord «et insulté tous les gens à bord», avant de déclarer qu'après vingt ans passés dans le secteur aérien, ça suffisait. «Cela a été génial», a conclu Steven Slater. C'est alors qu'il a déclenché les toboggans, «s'y est jeté, a couru jusqu'au parking des employés et a quitté l'aéroport à bord d'une voiture qu'il y avait garé», poursuit le quotidien.
La chaîne ABC précise que le steward avait eu le temps d'attraper une canette de bière avant de se sauver. Arrivé à son domicile du Queens, un quartier de l'est de New York, il a été interpellé «avec un grand sourire» par la police qui, selon ABC, l'a inculpé.
A la place d'Allbrain je me méfierais, ca coute pas bien cher de frapper un policier :
Trois agents d'une brigade anticriminalité avaient été roués de coup lundi par des habitants d'une cité de Perpignan.
«Jamais les policiers ne se laisseront intimider !» Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a réagi au quart de tour jeudi, en apprenant que la justice jugeait, le jour même, en comparution immédiate, trois personnes qui avaient roué de coups des agents à Perpignan. «C'est comme à Grenoble, disait-il, la police n'a peur de personne. Je note d'ailleurs qu'à Perpignan les agresseurs ont été cueillis dans leur cité aussitôt après les faits.»
En écho aux propos du ministre, le tribunal correctionnel de Perpignan a infligé jeudi des peines dissuasives et mesurées à trois jeunes de la cité HLM Diaz. Ils ont été reconnus coupables d'avoir, lundi soir, frappé trois policiers de la brigade anticriminalité dépêchée sur place pour un cambriolage. Un incident anodin avait alors dégénéré. Bloqués par un véhicule conduit par une jeune conductrice, les agents lui avaient demandé de le déplacer. Les protestations de la jeune femme avaient ameuté des riverains. Les trois policiers avaient été pris à parti par cette foule violente et vindicative et frappés, au point d'obtenir six jours d'ITT et 21 jours d'arrêt de travail. Une jeune policière avait eu le nez cassé. L'émeute s'est produite deux jours à peine après le passage à Perpignan de Brice Hortefeux pour affirmer la fermeté de l'État face aux voyous. Elle s'est produite dans un îlot HLM de trois logements situé en plein cœur du quartier populaire du Vernet où les communautés cohabitent à peu près normalement.
L'un des agresseurs, Marc Pitiot, 21 ans, poursuivi pour violences, a écopé de six mois de prison dont cinq avec sursis. Un autre jeune, conducteur d'engin de 25 ans, a pris 5 mois dont quatre avec sursis pour outrages et rébellion et Natacha, la conductrice de 26 ans, trois mois de prison avec sursis. Les juges ont suivi les réquisitions du substitut Boris Duffau. «Ce sont des réquisitions fermes mais mesurées et adaptées à la personnalité des prévenus. Ces comportements violents ont de plus en plus tendance à se renouveler dans les endroits difficiles» explique le procureur adjoint Bruno Albouy.
«Vous allez pouvoir repartir libres, apaisés et surtout apaisants même si le tribunal a voulu marquer la gravité des actes avec de la prison ferme. J'espère que vous comprenez le sens de la décision et le message à faire passer. Si tout cela ne sert à rien, alors nous rentrerons dans le jeu de la répression sans nuance», a averti le président, Jean-Luc Dooms. Lors des débats, il avait lui-même relevé «le réflexe de défiance systématique face aux forces de l'ordre qui amène la population française à se ranger du côté des émeutiers». «Attention, condamner des jeunes considérés comme des innocents peut faire monter la pression », avait plaidé Me Neyen, l'avocat des trois jeunes soutenus à l'audience par une dizaine de personnes du quartier qui avaient fait l'objet d'une opération de contrôle quelques jours plus tôt.
Avertissement
«Cela s'était déroulé sans incident. Il n'y a pas de zones de non-droit à Perpignan. Simplement la population a tendance à s'énerver rapidement. Il convient de se méfier de l'effet de contagion», estime Me Pierre Parra, avocat des policiers et maire adjoint chargé de la sécurité de Perpignan, encore aujourd'hui marquée par le souvenir des émeutes de 2005 après la mort de deux Maghrébins. Visiblement déçu par la décision du tribunal, Pierre Dadiès, du syndicat Alliance Police, lance un avertissement : «Nos collègues sont intervenus pour de banales constatations de cambriolage. Ils ont été frappés au point d'être arrêtés pendant trois semaines. Nous ne voulons pas devenir Villiers-le-Bel ou bien Grenoble bis. »
Si j'ai bien compris, il s'agit du parcours du parking souterrain sous la place
Sinon a récemment ouvert à Andrezieux un restaurant Rouge Tendance (à la place de l'ex-Atlantic Oak)
J'aime bien cette chaîne qui possède deux restaurants à Lyon. C'est spécialisé en Wok mais le menu propose divers plats de cuisines variées, venant de tous les pays. Le cadre est plutôt relax, c'est l'une des seules fois où j'ai mangé couché sur un canapé
Le standing est un peu plus élevé que les habituels restaurants de cette zone.